Etudes. Pérennité des entreprises Insertion des créateurs & Impact de l action de l Adie sur l insertion des créateurs et sur leur satisfaction

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1 Etudes Pérennité des entreprises Insertion des créateurs & Impact de l action de l Adie sur l insertion des créateurs et sur leur satisfaction

2 Deux études Étude n 1!: Pérennité des entreprises Insertion des créateurs Partie 1!: Pérennité des entreprises financées par l Adie Partie 2!: Création d emplois Partie 3!: Taux de sortie des minima des créateurs d entreprise Partie 4!: Taux d insertion!: part des créateurs qui ont cessé leur activité mais qui ont retrouvé un emploi. Etude n 2!: Impact de l action de l Adie sur l insertion des créateurs et leur satisfaction Partie 1!: Impact de la création d entreprise sur l insertion des créateurs financés par l Adie Partie 2!: Satisfaction des créateurs d entreprise 2

3 SOMMAIRE Etude pérennité des entreprises Insertion des créateurs Introduction!: objectifs de l enquête... 4 Première partie!: pérennité des entreprises financées par l Adie Pérennité des entreprises financées par l'adie... 5 a. Echantillon b. Définition des taux de pérennité... 5 c. Comparaison avec les taux de d. Taux de pérennité par délégation régionale Facteurs de pérennité des entreprises... 7 a. Introduction... 7 b. Variables personnelles... 8 c. Variables liées au projet...10 d. Variables financières...12 e. Conclusion sur les facteurs de pérennité...13 Deuxième partie!: création d emplois Nombre d emplois créés...14 a. Comparaison avec le taux précédent b. Variables qui influencent la création d emplois...15 Troisième Partie!: taux de sortie des minima des créateurs d'entreprise (national et par délégation) Méthode de calculs et résultats Caractéristiques principales des clients Adie qui sortent des minima Conclusion...18 Quatrième partie : taux d'activité : part des créateurs ayant cessé leur activité mais qui ont retrouvé un emploi Données générales Caractéristiques principales des clients Adie qui retrouvent une activité...19 Conclusion

4 INTRODUCTION Objectifs de l enquête L objectif de cette enquête est d exploiter des données quantitatives et qualitatives d une étude nationale sur la pérennité des entreprises et l insertion des créateurs financés par l Adie entre 2003 et Cette exploitation vise à!: Avoir un recul de plusieurs années sur l impact des actions de l Adie, particulièrement sur le devenir des créateurs financés, Rendre compte aux partenaires de l Adie des résultats opérationnels, Permettre à l Adie de dégager des orientations stratégiques sur ses territoires d intervention économique. Mesure de la pérennité des entreprises financées La pérennité des entreprises est mesurée afin de connaître le devenir des entreprises financées par l association. L objet de cette étude est également de comprendre quelles sont les variables qui influencent une meilleure pérennité des entreprises. Celles-ci pouvant être liées au projet, à la personne et au financement obtenu. Mesure de l insertion professionnelle, sociale et financière des créateurs L Adie mesure l impact de son activité également par rapport aux individus créateurs d entreprise. En effet, près de 45 % des créateurs ne continuent pas leur expérience de création après trois ans. Que deviennent ces créateurs après leur expérience de création, comment s insèrent-ils dans la société d un point de vue économique et social!? L insertion des créateurs est mesurée à l aide de trois indicateurs!: La part des créateurs financés qui ont aujourd hui cessé de percevoir un minimum social, Le nombre d emplois créés par les entreprises financées par l Adie, La part des créateurs qui ferment leur entreprise après quelques années d activité et qui ont retrouvé une activité professionnelle. 4

5 Première Partie Pérennité des entreprises financées par l Adie 1 / Pérennité des entreprises financées par l Adie a. Échantillon Les résultats sur la pérennité des entreprises ont porté sur un échantillon de 9816 entreprises financées par l Adie et créées en France métropolitaine. Il s agit d entreprises financées entre le 1 er janvier 2003 et le 31 décembre L enquête sur l insertion a porté sur 7108 créateurs d entreprise extraits des 9816 entreprises de l échantillon de la pérennité. Définition des taux de pérennité b. Définition des taux de pérennité Le taux a été calculé de la manière suivante!: Taux de pérennité à deux ans!: parmi les entreprises créées entre le 01/06/04 et le 30/05/05 (entre 18 et 30 mois avant l étude), ont été prises en compte celles qui étaient toujours en activité au moment de l enquête. Le taux de pérennité à deux ans est de 64,59 %. La méthode appliquée est la même que celle utilisée lors de notre précédente étude de pérennité des créateurs Adie en Taux de pérennité à trois ans!: la même méthode a été appliquée pour les taux de pérennité à 3 ans à partir des entreprises créées entre le 01/06/03 et le 30/05/04, c est à dire entre 30 et 42 mois avant l étude. Seule la proportion de celles étant encore en activité au moment de l enquête a été calculée. Le taux de pérennité à 3 ans est de 56,51%. c. Comparaison avec les taux de 2003 Les taux de pérennité à deux et trois ans sont quasi-identiques à ceux issus de l étude de Le volume d activité de l Adie a pratiquement doublé sur la période par rapport à l activité !; malgré cette croissance, l Adie continue de cibler efficacement des projets solides et pérennes. L analyse des statistiques nationales 2 permet de constater que les créateurs financés par l Adie ont des taux de pérennité à trois ans supérieurs à la moyenne des entreprises individuelles créées par des chômeurs longue durée (54%) et identiques à la moyenne nationale des créations pures d entreprises individuelles (57%). 1 Evaluation 2003, Rapport annexe n 1 Résultats, disponible sur l intranet de l Adie 2 «!Les chômeurs créateurs (création pure) en 2001!: 3 ans après la création, quels taux de pérennité pour quelles caractéristiques!?!» Source PANEL SINE

6 a. Comparaison avec les taux de 200 Tableau 2 : Evolution des taux de pérennité Adie et nationaux Taux de pérennité Evaluation Adie Evaluation Adie ans 64% 64,59% 3 ans 54% 56,51% 54% b. Taux de pérennité par délégation d. Taux de pérennité par délégation régionale Création d entreprises individuelles par des chômeurs longue durée Compte tenu des effectifs très faibles pour certaines délégations régionales, il est difficile de tirer des conclusions des données sur la pérennité. Pour quelques délégations, une seule entreprise peut influencer le taux de pérennité de façon importante. Les tableaux suivants comprennent les effectifs par génération (génération d il y a deux ans, génération d il y a trois ans). Dans le premier tableau, la colonne «!total entreprises!» désigne le nombre d entreprises financées intégré dans le calcul de pérennité à deux ans. Taux de pérennité à deux ans Délégations Entreprises en arrêt Entreprises en activité Total entreprises Taux de pérennité Alsace ,14% Aquitaine ,10% Auvergne ,96% Bourgogne ,94% Bretagne ,14% Centre ,47% Champagne-Ardenne ,56% Corse ,90% Franche-Comté ,50% Normandie ,62% Ile-de-France (hors 77) ,05% Lorraine ,50% Midi-Pyrénées ,84% Nord-Pas-de-Calais ,40% Pays de la Loire ,00% Picardie ,87% Poitou-Charentes Limousin ,42% PACA ,27% Seine-et-Marne (Afile) ,75% Rhône-Alpes ,98% Total ,59% 6

7 Sur ce deuxième tableau, la troisième colonne représente le nombre d entreprises prises en compte pour le calcul du taux de pérennité à trois ans. Taux de pérennité à trois ans Délégations Entreprises en arrêt Entreprises en activité Total entreprises Taux de pérennité Alsace ,45% Aquitaine ,75% Auvergne ,17% Bourgogne ,68% Bretagne ,02% Centre ,26% Champagne-Ardenne ,04% Corse ,54% Franche-Comté ,93% Normandie ,57% Ile-de-France (hors 77) ,99% Lorraine ,32% Midi-Pyrénées ,49% Nord-Pas-de-Calais ,10% Pays de la Loire ,08% Picardie ,00% PACA ,95% Seine-et-Marne (Afile) ,83 Rhône-Alpes ,06% Total ,51% 2 / Facteurs de pérennité des entreprises 2. Facteurs de pérennité des entreprises a. Introduction L Adie finance des créateurs très différents en termes de caractéristiques personnelles, projet de création et type de financement. Elle cherche ici à isoler les facteurs qui peuvent influencer la pérennité de l entreprise. L association a donc croisé les informations recueillies avec le taux de pérennité global de 61,48 % 3. 3 Le taux de pérennité global a été calculé en regardant le nombre d entreprises financées sur la période encore en activité au moment de l enquête. 7

8 b. Variables personnelles Le taux de pérennité des jeunes de moins de 25 ans est le plus faible, soit 53,5 %!; le taux le plus élévé étant pour les ans de 64 %. Notons que les moins de 25 ans sont à 56,2 % dans le commerce qui, comme indiqué plus tard, est une des activités avec le taux de pérennité le plus faible. Il est cependant intéressant de noter que les jeunes s insèrent mieux que les créateurs plus âgés et peuvent avoir des alternatives d embauche plus facilement, ce qui expliquerait la cessation de leur activité (voir la partie insertion). Le taux de pérennité des hommes est supérieur à celui des femmes. Sur le taux de pérennité global, 63,55 % des hommes sont aujourd hui encore en activité contre 57,43 % seulement chez les femmes. Les causes de cette différence peuvent être liées au fait que les hommes et les femmes se répartissent différemment au sein de chaque secteur d activité. On remarque que les hommes sont dans des activités plus pérennes, tels que le bâtiment (94,93 %) et les transports (89,68 %). Tableau 3!: Secteurs d activité par sexe On peut cependant noter que même sur certains secteurs d activité où les hommes et les femmes sont représentés de façon pratiquement équivalente, le taux de pérennité des femmes est toujours plus faible que celui des hommes!; dans le secteur des services, par exemple, le taux de pérennité des femmes est de 61,56 % et celui des hommes de 66,35%. Dans le commerce, les femmes sont à 52,05 %, les hommes 55,51 %!; dans la restauration, les femmes sont à 42,58 % et les hommes à 57,45 % de pérennité. Comment expliquer ces différences!? Les femmes créatrices ont un niveau d éducation légèrement plus élevé en moyenne que les hommes, mais comme mentionné plus tard, le niveau d éducation des créateurs n explique pas nécessairement la pérennité de l entreprise. La zone d habitation n est également pas un facteur d explication pertinent puisque les femmes sont moins nombreuses en zone Politique de la ville où les taux de pérennité sont plus faibles. Elles sont cependant sur-représentées en zone rurale où la pérennité est par contre plus élevée. L Adie n a pas d information sur les causes de cessation d activité dans cette étude et l on pourrait sans doute trouver des pistes de réflexion dans cette information. Des raisons 8

9 plutôt liées aux contraintes de vie des femmes peuvent êtres avancées (famille à gérer). On peut également supposer que les créatrices de l Adie font le choix de la création d entreprise comme une étape et non comme un projet professionnel à long terme. Il sera enfin intéressant de suivre la progression de la pérennité des entreprises créées par les femmes. Selon l APCE, ce taux est en hausse, en particulier dans les entreprises qui nécessitent des qualifications professionnelles. La zone d habitation a également un impact important sur la pérennité. Tableau 4 : taux de pérennité par zone d habitation Zone d habitation Taux de pérennité Gens du voyage 4 75,79 % Zone Politique de la Ville 57,47 % En zone rurale 5 62,89 % En zone urbaine 60,67 % Total 61,48 % Les gens du voyage enregistrent les taux de pérennité les plus élevés. Ceci est dû au fait qu ils ont peu d alternatives en termes d emploi salarié. Mais aussi parce que les gens du voyage continuent de faire fonctionner une entreprise quand d autres arrêteraient faute de bénéfices suffisants. Comme pour l étude de 2003, les entreprises en zone rurale sont les plus pérennes et celles qui sont en zone Politique de la ville les moins pérennes. Il y a plusieurs facteurs explicatifs possibles!: il se peut que les activités exercées en zone rurale soient plus solides puisqu elles sont dans des niches et apportent des biens et des services autrement absents dans ces zones. L expérience professionnelle des créateurs joue énormément dans la pérennité de l entreprise. En effet, les créateurs qui étaient travailleurs indépendants avant la création ont de très bons taux de pérennité, 70,25 % pour les travailleurs indépendants et les travailleurs indépendants au RMI (les travailleurs indépendants représentent seulement 6,90 % des créateurs financés). Il est intéressant de noter que les taux de pérennité les plus faibles sont ceux des personnes qui étaient salariées au moment de l obtention du crédit!: leur entreprise n est pérenne que dans 58,68 % des cas. Les créateurs salariés ne représentent cependant que 1,7 % des créateurs financés. Ce chiffre est donc assez peu significatif puisqu il représente très peu de créateurs de l Adie. Mais il est cependant intéressant de noter que le rapport de 2003 indiquait précisément l inverse, puisque les salariés étaient ceux qui avaient les meilleurs taux de pérennité. L expérience préalable en tant que salarié ou indépendant dans le même domaine d activité, permet un taux de pérennité de 65,78 %. Les personnes qui n ont aucune expérience préalable enregistrent des taux de pérennité particulièrement faibles (47,85 %). Notons enfin que le nombre de gens qui ont été financés sans expérience ne représentent que 4,91 % de l échantillon. 4 Les gens du voyage sont ici classés en fonction de leur zone d habitation, mais on peut les étudier comme une communauté à part entière. 5 Une zone rurale est une zone d habitation de moins de 5000 habitants, urbaine de plus de 5000 habitants. 9

10 Le niveau d éducation est intéressant à observer. Les taux de pérennité sont très bons pour les créateurs illettrés, 78,6 %. Ce chiffre concerne en fait principalement les gens du voyage dont la pérennité est supérieure à la moyenne. La plupart d entre eux sont dans des activités de commerce, un secteur où la pérennité par contre est traditionnellement faible. Les créateurs dont le niveau d éducation est le plus élevé (supérieur long) enregistrent le niveau de pérennité le plus élevé, 72,3 % (ils sont principalement dans des activités de service). Enfin on note que les créateurs qui se sont arrêtés avant le bac ont des taux de pérennité en dessous de la moyenne, soit 53,7 %. Ils mènent principalement des activités de commerce. Tableau 5!: Niveau d éducation et taux de pérennité Enfin les taux de pérennité des personnes propriétaires (73 %) sont meilleurs que pour les locataires (60 %). Les propriétaires se répartissent dans les secteurs d activité (commerce, services etc.) de la même façon que les créateurs dans d autres types d habitations. Le croisement du montant de l endettement et de la pérennité montre des résultats surprenants. En effet, plus le montant de l endettement d un créateur est élevé plus la pérennité de l entreprise est importante. Cela peut être dû à la pression financière sur le créateur qui explique qu il a peut être besoin de maintenir son activité en activité plus longtemps ou, plus probablement, que les propriétaires ont des entreprises plus pérennes (vu plus haut). Tableau 6!: Endettement des créateurs avant la création c. Variables liées au projet Le type d activité développé par le créateur a un impact important sur la pérennité de l entreprise. Il y a en effet des secteurs d activité plus fragiles que d autres. 10

11 L agriculture, le bâtiment, la culture et les transports enregistrent des taux de pérennité de plus de 70 %. Le commerce et la restauration présentent des taux de moins de 55 %. Ces données coïncident avec les résultats de la dernière étude mais aussi avec les données pour toutes les entreprises créées en France. Il faut cependant faire attention à ces résultats puisque l Adie opère une sélection des créateurs qu elle finance. Le secteur des transports en particulier est jugé comme étant très sensible par l Adie et seuls les projets très solides (pour lesquels par exemple le créateur a déjà des contrats) sont financés. Tableau 7!: Répartition des créateurs en secteur d activité par âge L Adie a croisé les informations sur la pérennité des entreprises et le statut juridique de l entreprise ainsi que le statut fiscal. Il est intéressant de noter que les EURL pour le statut juridique et les entreprises en «!réel simplifié!» pour le statut fiscal ont les taux de pérennité les plus élevés, soit 71 % de pérennité pour les premières et 66 % pour les secondes. Ceci peut s expliquer par le fait que les créateurs un peu plus «!qualifiés» (niveau d études, expérience préalable) sont plus nombreux à s inscrire en EURL ou en réel simplifié car ils maîtrisent mieux les impacts de ces choix et ont souvent des projets de taille plus importante. Les créateurs de l Adie ont des types de clientèle!différents : les particuliers (60 % de notre échantillon), les entreprises (15 %), et un mixte de particuliers et entreprises (18 %). Les créateurs qui ont une clientèle mixte ont les meilleurs taux de pérennité (68,2 %). Les créateurs avec une clientèle de particuliers ont les taux de pérennité les plus faibles, soit 57,9 %. Les créateurs qui ciblent les entreprises uniquement ont un taux de pérennité intermédiaire de 65 %. Il faut, bien entendu, lier ces résultats aux secteurs d activité. En effet, la restauration s adresse à 80 % aux particuliers et le commerce à 79 % et il s! agit de secteurs avec de faibles taux de survie des entreprises. Le secteur du transport qui a de très bon taux de pérennité s adresse par contre à 79 % aux entreprises. Le taux de pérennité y est donc bon même si les conditions de règlement peuvent être difficiles dans des conditions de sous-traitance. L Adie enregistre l origine du premier contact qu elle a eu avec le créateur. Il est intéressant de noter que les personnes venant de la Chambre de Commerce et de l Industrie (CCI) ont une pérennité particulièrement faible. Cela peut s expliquer puisque la plupart des créateurs envoyés par la CCI créent une activité dans le commerce (58,23 %) qui a un taux de pérennité, on l a vu, particulièrement faible. Il y a donc un biais de sélection important dans les créateurs qui viennent de la CCI. 11

12 d. Variables financières La pérennité des entreprises recevant des prêts de développement (prêts pour les personnes qui ont déjà créé leur entreprise et qui veulent développer leur activité) est très bonne (72,5 %). Elle coïncide avec l importance d une expérience préalable pour la pérennité de l entreprise. Les prêts tests ne donnent pas lieu à des taux de pérennité très élevés (48,1 %). Cela est évidemment dû au fait que les «!prêts tests!» ont été créés précisément pour financer des activités à faible exposition financière pour des créateurs qui n ont pas d expérience dans le métier ou dans la création d entreprise. Ils sont attribués majoritairement à des créateurs sans expérience préalable mais aussi pour des montants de prêt de 1000 euros en moyenne. Les taux de pérennité de ces prêts, même s ils sont faibles, sont cependant plutôt bons si l on considère que presque 50 % des créateurs financés par ce type de prêt sont encore en activité aujourd hui alors que leurs chances de réussite étaient considérées comme très faibles par rapport aux autres créateurs de l Adie. Il est intéressant d établir un lien entre le taux de pérennité et le montant du prêt accordé. Le premier tableau donne le taux de pérennité des entreprises en fonction du montant de la prime Eden qu ils ont reçue. Ce tableau ne nous permet pas vraiment de tirer de conclusions sur la corrélation entre le montant des financements obtenus et la pérennité de l entreprise. Notons que sur notre échantillon de 7108 entreprises, seules 970 entreprises ont reçu une prime Eden. Par contre les deux autres graphiques indiquent une légère croissance de la pérennité avec la progression du montant des prêts. Le montant du prêt avait une influence importante sur la pérennité de l entreprise lors de l étude précédente. Cette variable est confirmée mais plus faiblement dans cette étude. Tableau 8!: Pérennité et montant de la prime Eden Pérennité et montant de la prime EDEN 74,00% 72,00% 70,00% 68,00% 66,00% 64,00% 62,00% 60,00% de 1 à 1999 euros de 2000 à 2999 euros de 3000 à 3999 euros de 4000 à 4999 euros de 5000 à 5999 euros 6000 et plus Tableau 9!: Pérennité et montant du microcrédit Pérénnité et montant du microcrédit 68,00% 67,00% 66,00% 65,00% 64,00% 63,00% 62,00% 61,00% 60,00% 59,00% 58,00% 1 à 1999 euros 2000 à 2999 euros 3000 à 3999 euros 4000 à 4999 euros Plus de 5000 euros 12

13 Tableau 10!: Pérennité et montant total des financements octroyés Il y a plusieurs explications!: la tentation serait de dire qu un projet qui est «!mieux!» financé a de meilleures chances de survie. Il faut cependant être très prudent avec ce genre d observation. Si un projet est jugé «!solide!», il recevra un financement plus élevé qu un projet dans lequel le conseiller ou le comité de crédit a moins confiance (comme dans le cas des prêts-tests). On peut aussi remarquer que certaines activités comme le bâtiment, l artisanat ou le transport nécessitent des investissements plus importants et ces activités ont des meilleurs taux de pérennité. Ce n est donc pas nécessairement le montant du financement lui-même qui explique un meilleur taux de pérennité. e. Conclusion sur les facteurs de pérennité Il est intéressant de noter que certaines variables telles que le sexe, l éducation et l expérience préalable du créateur ont une influence particulière sur la pérennité des entreprises. L Adie n a cependant pas pu analyser, dans cette étude, le rapport des variables entre elles et définir une variable explicative qui aurait plus de poids qu une autre. Il serait intéressant dans une prochaine étude de le faire et de classer les variables explicatives les plus pertinentes. On peut ainsi remarquer que certaines variables n ont pas d impact sur la pérennité!: nombre d enfants à charge, situation bancaire (type d interdit), situation familiale. 13

14 1 / Nombre d emplois créés Deuxième partie Création d emplois Création d emploi a. Comparaison avec le taux précédent Les créateurs de l Adie créent peu d emplois. Les données de l étude montrent que les créateurs créent en moyenne 0,2 emploi en plus du leur. Cela signifie que sur les 4370 entreprises financées par l Adie et encore en activité au moment de l étude, sur cent entreprises financées, il y a eu 20 créations d emploi (soit 882 au total). Ceci est dû au fait que l objectif de l Adie est de permettre à des personnes en difficulté de créer leur propre emploi. La création d emploi étant ensuite une autre grande étape à franchir. On peut aussi remarquer que les créateurs peuvent recourir à des embauches occasionnelles qui ne sont pas représentées dans ces chiffres et qui sont difficiles à mesurer. Tableau 12!: Création d emplois par délégation régionale Délégations Nombre Taux d emplois créés Alsace 58 0,17 Aquitaine 16 0,1 Auvergne 25 0,13 Bourgogne 19 0,14 Bretagne 45 0,22 Centre 34 0,23 Champagne-Ardenne 72 0,41 Corse 71 0,39 Franche-Comté 26 0,35 Normandie 18 0,11 Ile-de-France (hors 77) 16 0,06 Lorraine 17 0,11 Midi-Pyrénées 111 0,23 Nord-Pas-de-Calais 66 0,49 Pays de la Loire 36 0,26 Picardie 38 0,24 Poitou-Charentes 93 0,28 PACA 29 0,18 Seine-et-Marne (Afile) 10 0,15 Rhône-Alpes 82 0,12 Total 882 0,2 Cette moyenne d emplois créés est quasi-identique à celle de la dernière étude. En effet, en 2003, les entreprises financées avaient créé une moyenne de 0,21 emploi en plus de celui du créateur. 14

15 b. Variables qui influencent la création d emplois Les femmes créent moins d emplois que les hommes sur l échantillon choisi pour cette enquête. Pour 100 créatrices financées, il y a 13 emplois créés alors que pour 100 créateurs financés, il y en a 23. Impact de la situation socio-professionnelle initiale. Ce sont surtout les créateurs qui étaient initialement travailleurs indépendants qui créent le plus d emplois, soit un ratio de 33 emplois créés pour 100 créateurs déjà travailleurs indépendants. Cela s explique en grande partie parce que les créateurs travailleurs indépendants avant le financement Adie cherchent un prêt pour développer leur entreprise et dans un certain nombre de cas embaucher. L âge du créateur a une légère influence. On observe que les ans créent le plus d emplois. On ne remarque cependant pas d écart majeur entre le nombre d emplois créés et l âge des créateurs. Tableau 13!: Emplois créés par génération Il y a très peu de différences entre les zones d habitations rurale, urbaine et zone Politique de la ville. L environnement géographique a donc une influence faible sur le nombre d emplois créés. Le secteur d activité qui recrute le plus est le secteur du bâtiment. À noter que le secteur des transports est également un des secteurs qui recrute le plus. Les ratios atteignent 46 emplois créés pour 100 créateurs financés dans le bâtiment et 44 pour le secteur des transports. Les secteurs qui recrutent le moins étant le commerce (9 emplois créés pour 100) et la culture (8 emplois créés pour 100 entreprises financées). 15

16 Troisième partie Taux de sortie des minima des créateurs d entreprise 1 / Méthode de calculs et résultats Le taux de sortie des minima sociaux des créateurs de l échantillon est de 70,29 %. Cela signifie que, parmi les créateurs financés par l Adie qui percevaient initialement un minimum social 6, 70,29 % sont actuellement sortis de cette situation. Soit ils sont en activité grâce à leur entreprise et donc travailleurs indépendants, soit ils ont retrouvé un emploi après avoir arrêté leur activité. Ce chiffre a été calculé sans les gens du voyage qui ont un taux sortie des minima sociaux très faibles par rapport aux autres (25,57 % sortent des minima). Le taux de sortie des créateurs qui percevaient initialement des minima et qui sont dans une situation d activité après la cessation d entreprise est de 24,41 %. Ce sont des personnes qui étaient dans une situation d exclusion du monde du travail avant la création de leur entreprise et qui sont maintenant insérées dans la vie active grâce à leur expérience de création. Ce chiffre rend compte de l impact de l Adie sur des personnes qui n avaient, avant de faire appel à l Adie, aucune alternative pour sortir de leur situation. Tableau 13!: Taux de sortie des minima sociaux par délégation régionale Délégations Taux de sortie Effectif sorti Effectif minima Alsace 65,27% Aquitaine 78,89% Auvergne 61,40% Bourgogne 54,43% Bretagne 69,03% Centre 52,73% Champagne-Ardenne 81,82% Corse 70,24% Franche-Comté 50,00% Normandie 70,83% Ile-de-France (hors 77) 69,44% Lorraine 59,41% Midi-Pyrénées 65,27% Nord-Pas-de-Calais 67,05% Pays de la Loire 62,79% Picardie 68,91% Poitou-Charentes 76,98% PACA 40,54% Seine-et-Marne (Afile) 50,00% Rhône-Alpes 69,61% Les minima sociaux comprennent!: les RMI, ASS et les autres minima. 16

17 2 / Caractéristiques principales des clients Adie qui sortent des minima Dans l échantillon utilisé, (soit 52 %) créateurs percevaient initialement un minimum social avant la création de leur entreprise. Parmi ces personnes, (soit 70,29 % de l échantillon total 7 ) ne sont plus dans cette situation et sont, soit en activité grâce à leur entreprise, soit ont retrouvé une activité salariée. Les données de l étude permettent de comprendre qui sont les créateurs qui sortent le plus des minima sociaux!: Les femmes par exemple ont plus de difficulté à sortir des minima que les hommes. Sur les femmes qui percevaient un minimum social, 65,57 % sont aujourd hui en activité et ne reçoivent plus de minimum social, alors que 72,67 % des hommes sont en activité. Si l on complète cette information avec l activité, la même observation peut être faite. Les créatrices dans les activités de services sortent moins des minima que les créateurs (75 % contre 77,14 %). Les zones d habitation ont également été observées. On note que le taux de sortie des minima est le plus élevé chez les personnes en zone rurale, soit 72 % contre 70 % pour les personnes en zone urbaine et 67 % pour les créateurs en zone Politique de la ville. On note par ailleurs que 80 % des personnes ayant suivi des études longues et qui percevaient initialement un minimum social avant la création, sortent de cette situation. Alors que seulement 61 % des créateurs qui ne savent que lire et écrire sortent des minima. Tableau 14!: Taux de sortie des minima par niveau d études Il est également intéressant de noter que les personnes qui sont sous le régime fiscal de la micro entreprise ont des taux de sortie des minima plus faibles que les autres, soit 67 % (contre 79 % pour les créateurs au réel simplifié). 7 L Adie a collecté beaucoup de non-réponses à cette question. Les non-réponses ont donc été réparties de façon identique aux réponses obtenues. 17

18 Notons que plus le niveau d éducation du créateur est faible, plus il va choisir l option de s inscrire en microentreprise (67 % des créateurs qui ont un niveau «!lire, écrire, compter!»). Plus son niveau d éducation est élevé, plus il va faire le choix de s inscrire en réel simplifié (41 % des créateurs avec un niveau d éducation études longues) L âge a peu d influence sur les chances de sortie des minima parmi les créateurs de l Adie. Enfin, les créateurs dont la clientèle est composée à la fois de particuliers et d entreprises sortent le plus des minima sociaux, soit 80 % alors que, seuls 66 % des créateurs qui travaillent uniquement avec des particuliers, sortent des minima. Le marché des entreprises peut donc être considéré comment générant une source de revenu plus régulière et plus importante que le marché des particuliers. Cela est également dû aux secteurs d activité qui travaillent avec tel ou tel marché. Les transports par exemple travaillent à 79 % avec des entreprises. 3 / Conclusion Une partie importante des créateurs financés par l Adie sortent des minima sociaux. La sortie des minima signifie, dans la plupart des cas, que le créateur dégage suffisamment de revenu de son activité pour en vivre. Il faut cependant noter que la sortie des minima peut mettre le créateur dans une situation passagèrement difficile. 18

19 Quatrième partie Taux d activité!: part des créateurs qui ont cessé leur activité mais qui ont retrouvé un emploi 1 / Données générales 54 % des créateurs ayant arrêté leur activité ont retrouvé un emploi, dont 6 % par le biais de la création d entreprise. Activité des créateurs ayant arrété leur entreprise Sans emplois 46% Création d'un nll entreprise 6% CDI 22% Intérim 12% CDD 14% CDI CDD Intérim Création d'un nll entreprise Sans emplois Ce taux est en augmentation par rapport à celui de l étude de 2003 qui était de 35 %. 2 / Caractéristiques principales des clients Adie qui retrouvent une activité Qui sont les créateurs de l Adie qui s en «!sortent le mieux!» après la cessation de leur activité!? Si l on étudie de nouveau les créateurs par sexe, on remarque que les hommes s en sortent mieux que les femmes. En effet, 54,37 % des hommes retrouvent un emploi contre 51,77 % des femmes. On peut cependant remarquer que la différence est assez faible. Les hommes sont, comme on l a vu précédemment, dans des activités plus pérennes, mais également dans des domaines où il y a plus de recrutement, type bâtiment et transport. Si l on regarde les secteurs où les femmes et les hommes sont à part quasiment égale, par exemple, les services, les femmes qui ont créé une entreprise s insèrent mieux que les hommes par la suite. Ainsi, 70,19 % d entre elles retrouvent un emploi après la création contre 63,71 % des hommes. Par contre, ce n est pas le cas pour le commerce où les 19

20 hommes retrouvent plus facilement un emploi (52,21 % de réinsertion pour les hommes, contre 44,53 % pour les femmes). Il a déjà été relevé que, pour la pérennité de l entreprise, les jeunes sont les plus fragiles. Par contre, on observe qu après la cessation d activité, les jeunes sont les plus nombreux à trouver un emploi. En effet, 67,69 % des moins de 25 ans retrouvent du travail après la cessation, soit en tant que salarié soit en recréant une activité. Seul 31 % des plus de 55 ans retrouvent un emploi. Tableau 15 : Taux d activité par classe d âge le taux d insertion est le même pour les créateurs en zone urbaine et rurale (54 %) et légèrement plus faible pour les créateurs en zone Politique de la ville (51,6 %). Il n y a pas de rapport linéaire entre le niveau d éducation et l insertion des créateurs après la cessation. On observe tout de même que les créateurs qui ont le niveau bac et plus sont au-dessus de la moyenne. Ce qui est étonnant, c est que les créateurs qui détiennent un BEP ou un CAP (la majorité des créateurs financés par l Adie) et qui ont donc un diplôme de formation professionnelle sont relativement peu nombreux à retrouver du travail. 20

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