Limites finies en un point

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Limites finies en un point"

Transcription

1 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles, ep, ln, a, cos, sin, tan, sont supposés connus. 8.1 Points adhérents à une partie non vide de R La notion de limite finie en un point d une fonction (étudiée au paragraphe qui suit) est intéressante si le point est adhérent à l ensemble de définition I de la fonction f. En un tel point la fonction f n est, a priori, pas définie. De manière intuitive, un point adhérent à I est un réel qui «colle» à l ensemble I. Plus précisément, on peut donner la définition suivante. Définition 8.1 On dit qu un réel a est adhérent à l ensemble I si : ε > 0, ]a ε, a + ε[ I. Comme pour tout a I et tout ε > 0, on a a ]a ε, a + ε[ I, on déduit que tout point de I est adhérent à I. On note I l ensemble des points adhérents à I et on dit que I est l adhérence (ou la fermeture) de I. On a I I, mais ce sont les points de I \ I qui vont nous intéresser pour les problèmes de limites. Par eemple pour I = ]a, b[ ]b, c[ avec a < b < c, les points a, b et c sont des points adhérents à I qui n appartiennent pas à I et I = [a, b]. Eercice 8.1 Montrer que si I J, alors I J. Solution 8.1 Pour tout a I, on a : et donc a J. ε > 0, ]a ε, a + ε[ J ]a ε, a + ε[ I Eercice 8.2 Montrer que si u = (u n ) n N est une suite réelle qui converge vers un réel l, alors l est adhérent à l ensemble I = {u n n N}. Solution 8.2 Par définition de la limite d une suite, on a : et en conséquence, l est adhérent à I. ε > 0, n 0 N n n 0, u n ]l ε, l + ε[ I, 173

2 174 Limites finies en un point On peut donner la caractérisation séquentielle suivante de la notion de point adhérent. Cette caractérisation est souvent utilisée. Théorème 8.1 Un réel a est adhérent à I si, et seulement si, il eiste une suite (u n ) n N de points de I qui converge vers a. ] Démonstration. Si a est adhérent à I, pour tout entier n 1 l ensemble a 1 n, a + 1 [ I n est non vide, il eiste donc un réel u n I tel que u n a < 1 et faisant tendre n vers l infini, n on déduit que a = lim u n. n + Réciproquement si a est limite d une suite (u n ) n N de points de I, on a alors : a {u n n N} I. 8.2 Limite finie en un point d une fonction réelle Pour ce paragraphe et les suivants, a est un point adhérent à I et f une fonction de I dans R ou C. Définition 8.2 On dit que la fonction f admet une limite finie quand tend vers a dans I, s il eiste un réel l tel que : ε > 0, η > 0 ( I et a < η) f () l < ε (8.1) (on dit aussi que f () tend vers l quand tend vers a dans I). Comme dans le cas de la définition de la convergence d une suite, les deu dernières inégalités dans (8.1) peuvent être strictes ou larges et il est parfois commode de se limiter à ε ]0, 1[ sans que cela ne soit restrictif. Dire que f n a pas de limite en a équivaut à dire que pour tout scalaire l il eiste un réel ε > 0 tel que : η > 0, I a < η et f () l ε. Il est parfois commode de traduire (8.1) sous la forme : ε > 0, η > 0 ]a η, a + η[ I, f () l < ε ou encore, dans le cas d une fonction à valeurs réelles : ε > 0, η > 0 ]a η, a + η[ I, f () ]l ε, l + ε[. Le fait que a soit adhérent à I nous assure que ]a η, a + η[ I n est pas vide. En utilisant l inégalité triangulaire dans R ou C, on montre, comme pour les suites convergentes, que si f admet une limite l en a, alors cette limite est unique. En effet, s il eiste deu réels l et l vérifiant (8.1), on peut alors trouver pour tout réel ε > 0 un réel η > 0 tel que pour tout I tel que a < η on ait : l l = (l f ()) + (f () l ) l f () + f () l < 2ε, ce qui équivaut à l l = 0. On note alors l = lim I f () ou plus simplement l = lim f (), le domaine de définition de la fonction f étant sous-entendu, cette limite. On écrira aussi f () l.

3 Limite finie en un point d une fonction réelle 175 Eercice 8.3 Montrer que si a I et si f a une limite finie en a, cette limite ne peut être que f (a) (dans ce cas la fonction f est continue en a, comme nous le verrons au chapitre suivant). Solution 8.3 En notant l = lim f (), on a : ε > 0, η > 0 ]a η, a + η[ I, f () l < ε ce qui donne pour = a ]a η, a + η[ I, f (a) l < ε. Le réel ε > 0 étant quelconque, il en résulte que l = f (a). Eercice 8.4 Montrer que la fonction f définie sur R par f () = 0 pour tout R admet une limite en 0, mais que la fonction g définie sur R par g (0) = 1 et g () = 0 pour tout R n a pas de limite en 0. Solution 8.4 Soit ε > 0. Pour tout η > 0, on a : ] η, η[ R, f () = 0 < ε, ce qui signifie que lim f () = 0. Supposons que g admette une limite l en 0. Pour tout réel ε > 0, il eiste alors un réel η > 0 tel que : ] η, η[, f () l < ε et prenant 0 dans ] η, η[, on a l < ε, le réel ε > 0 étant quelconque, ce qui impose l = 0. Mais prenant ε = 1 2 et = 0 dans ] η, η[, on aboutit à f (0) l = 1 < 1, ce qui est absurde. 2 La fonction g n a donc pas de limite en 0. Comme dans le cas des suites convergentes, les résultats qui suivent sont souvent utilisés pour justifier le calcul d une limite. Théorème 8.2 S il eiste un réel l, un réel δ > 0 et une fonction ϕ de J = ]a δ, a + δ[ I dans R + tels que : { J, f () l ϕ () alors lim f () = l. lim ϕ () = 0 Démonstration. Pour tout réel ε > 0 il eiste un réel η > 0 tel que : J I et a < η f () l ϕ () < ε ce qui donne le résultat annoncé. Par eemple, avec sin () pour tout réel, on déduit que lim sin () = 0 et avec ( ) cos () 1 = 2 sin 2 2, on déduit que lim cos () = Théorème 8.3 Si f est à valeurs réelles et s il eiste un réel δ > 0 et deu fonction ϕ et ψ définies sur J = ]a δ, a + δ[ I et à valeurs réelles tels que : { J, ψ () f () ϕ () alors lim f () = l. lim ϕ () = lim ψ () = l

4 176 Limites finies en un point Démonstration. Pour tout réel ε > 0 il eiste un réel η > 0 tel que pour tout J I tel que a < η, on ait : l ε < ψ () f () ϕ () < l + ε ce qui donne le résultat annoncé. ( ) 1 Eercice 8.5 Montrer que lim cos = 0. ( Solution 8.5 Se déduit de 1 ) cos pour R. Eercice 8.6 Montrer que, pour tous réels a > 0 et b > 0, on lim a la fonction partie entière. Solution 8.6 Pour tout réel 0, on a soit : et pour < 0, on a : soit : Il en résulte que : pour tout 0 et lim a = b a. a = b, où [ ] désigne a b < + 1, de sorte que pour > 0 on a : b a < a b a a < a a b a > a b a + a < b a a b a a < a + a b a < b a + a + a. < b a a < b a + a Eercice 8.7 Soit f : ] α, α[\{0} C, avec α > 0. Montrer que lim f () = l si, et seulement si, lim f (sin ()) = l. ] ( Solution 8.7 Supposons que lim f () = l. Soient ε > 0 et η 0, min α, π )[ tel que 2 f (y) l < ε pour tout y ] η, η[ \ {0}. Pour tout ] η, η[ \ {0} on a alors 0 < sin () < η et f (sin ()) l < ε. ] ( Réciproquement, supposons que lim f (sin ()) = l. Soient ε > 0 et δ 0, min α, π )[ tel que 2 f (sin (t)) l < ε pour tout t ] δ, δ[ \ {0}. En posant η = sin (δ), pour 0 < < η, on a 0 < arcsin () < arcsin (η) = δ et f () l = f (sin (arcsin ())) l < ε. Comme pour les suites convergentes, l inégalité triangulaire nous donne le résultat suivant.

5 Limite finie en un point d une fonction réelle 177 Théorème 8.4 Si f admet une limite finie quand tend vers a dans I, il eiste alors un réel η > 0 tel que la restriction de f à J = ]a η, a + η[ I soit bornée (on dit que f est bornée au voisinage de a). Démonstration. Si lim f () = l, il eiste alors un réel η > 0 tel que, pour tout dans ]a η, a + η[ I, on ait : f () = (f () l) + l f () l + l < 1 + l. Le résultat qui suit se déduit immédiatement de la définition de la limite en a. Théorème 8.5 Supposons que lim f () = l, la fonction f étant à valeurs réelles. 1. Si l > 0 [resp. l < 0] il eiste alors un réel η > 0 tel que f () > 0 [resp. f () < 0] pour tout ]a η, a + η[ I (f est de signe constant au voisinage de a). 2. S il eiste un réel η > 0 tel que f () 0 [resp. f () 0] pour tout ]a η, a + η[ I on a alors l 0 [resp. l 0]. Démonstration. 1. Pour ε = l 2 > 0 il eiste un réel η > 0 tel que, pour tout ]a η, a + η[ I, on ait f () l < l 2 et on a alors : Pour l < 0, on travaille avec f. 2. Se déduit facilement du premier point. ]a η, a + η[ I, f () > l l 2 > l 2 > 0. Une définition séquentielle de la notion de limite finie en un point est donnée par le résultat suivant. Théorème 8.6 La fonction f admet la limite l quand tend vers a dans I si, et seulement si, pour toute suite (u n ) n N de points de I qui converge vers a, la suite (f (u n )) n N converge vers l. Démonstration. Si lim f () = l, alors pour tout réel ε > 0 il eiste un réel η > 0 tel que a < η dans I entraîne f () l < ε et si (u n ) n N est une suite de points de I qui converge vers a, il eiste alors un entier n 0 tel que u n a < η pour tout n n 0, ce qui implique f (u n ) l < ε. On a donc bien lim f (u n) = l. n + Pour la réciproque, on raisonne par l absurde. Si f n a pas de limite finie en a, pour tout réel l, il eiste alors un réel ε > 0 tel que pour tout entier n 1 on peut trouver u n I tel que u n a < 1 n et f (u n) l ε. On a donc ainsi une suite (u n ) n N de points de I qui converge vers a pour laquelle la suite (f (u n )) n N ne converge pas. Cette caractérisation de la notion de limite peut être utilisée pour montrer qu une fonction n a pas de limite en un point. ( ) 1 Eercice 8.8 Montrer que la fonction définie sur R par f () = cos pour tout R n a pas de limite en 0. Solution 8.8 Si (u n ) n 1 est la suite définie dans R par u n = 1 pour n 1, on a nπ lim u n = 0 n + et la suite (f (u n )) n 1 = (( 1) n ) n 1 est divergente, ce qui prouve que f n a pas de limite en 0.

6 178 Limites finies en un point 8.3 Limites à gauche ou à droite des fonctions réelles En prenant en considération la structure d ordre sur R, on peut définir les notions de limite à gauche ou à droite en un point. On suppose toujours que α est réel dans l adhérence de I. Définition 8.3 On dit que la fonction f : I R a pour limite à gauche [resp. à droite ] l en α si pour tout réel ε > 0 il eiste un réel η > 0 tel que : I, α η < < α f () l < ε [resp. I, α < < α + η f () l < ε] Il est facile de vérifier que si f admet une limite à gauche [resp. à droite] en α, alors cette limite est unique et on la note f (α ) = lim f () [resp. f (α+ ) = lim f ()]. α α + De manière équivalente on peut dire que f a une limite à gauche [resp. à droite] en α si la restriction de f à I ], α[ [resp. à I ]α, + [] a une limite en α. Si I est un intervalle de borne inférieure α [resp. de borne supérieure α], seule la notion de limite à droite [resp. à gauche] a un sens. Des définitions précédentes, on déduit facilement le résultat suivant. Théorème 8.7 Si I est un intervalle ouvert, alors la fonction f : I R a pour limite l en α si, et seulement si, elle a une limite à gauche et à droite en α, ces limites étant égales à l. Le cas des fonctions monotones définies sur un intervalle ouvert (pour simplifier) est particulièrement intéressant. Théorème 8.8 Si f est une fonction monotone de l intervalle ouvert I dans R, alors f admet une limite à gauche et droite en tout point. Dans le cas où f est croissante, on a pour tout I : f ( ) = sup f (t) f () f ( +) = inf f (t). a<t< <t<b De plus pour < y dans I, on a f ( + ) f (y ). Démonstration. Quitte à remplacer f par f, on peut supposer f croissante. Pour I, l ensemble A = {f (t) a < t < } est non vide majoré par f (), il admet donc une borne supérieure µ = sup f (t) f (). Par définition de la borne supérieure, pour tout a<t< réel ε > 0, il eiste 0 ]a, [ tel que µ ε < f ( 0 ) µ et avec la croissance de f, on a : t ] 0, [, µ ε < f ( 0 ) f (t) µ. On a donc ainsi montré que µ = lim t f (t) = f ( ). On procède de même pour l eistence de la limite à droite f ( + ). Pour < y dans I, on a : f ( +) = inf f (t) = inf f (t), f ( y ) = sup f (t) = sup f (t), <t<b <t<y a<t<y <t<y ce qui entraîne f ( + ) f (y ).

7 Opérations algébriques sur les limites finies Opérations algébriques sur les limites finies Des théorèmes 8.6 et 8.5, on déduit immédiatement le résultat suivant. Théorème 8.9 Soient f, g deu fonctions de I dans R ou C telles que lim f () = l et lim g () = l. On a alors : 1. lim f () = l, lim (f () + g ()) = l + l, lim (f () g ()) = ll, pour f, g à valeurs réelles, lim min (f (), g ()) min (l, l ) et lim ma (f (), g ()) = ma (l, l ) ; 2. si l 0, il eiste alors un réel η > 0 tel que la fonction 1 soit définie sur J = g f () ]a η, a + η[ I et lim g () = l l ; 3. si f est à valeurs réelles et l > 0, il eiste alors un réel η > 0 tel que la fonction f soit définie sur J = ]a η, a + η[ I et lim f () = l. Eercice 8.9 Montrer le résultat précédent en partant de la définition d une limite finie en a. Solution 8.9 C est comme pour les suites. Eercice 8.10 Soit P : n k=0 a k k une fonction polynomiale de degré n 0 (on a donc P 0 et a n 0). Montrer que, pour tout réel a, on a lim P () = P (a). Solution 8.10 Le résultat est évident pour P = 1 et P = et le théorème précédent nous permet de conclure. n Eercice 8.11 Soit f : P () a k k Q () = k=p m une fonction rationnelle, où P, Q sont des b k k k=q fonctions rationnelles non nulles de valuations respectives p et q (i. e. a p 0 et b q 0). Montrer que : P () 1. si p = q, alors lim Q () = a p ; b p P () 2. si p > q, alors lim Q () = 0 ; 3. si p < q, alors f n a pas de limite finie en 0. Solution 8.11 La fonction f est définie sur un voisinage épointé de 0 de la forme I = ]a η, a + η[ \ {0}, puisque Q n a qu un nombre fini de racines réelles possibles. 1. Si p = q, on a pour tout I : et lim P () Q () = a p b p. f () = a p p + a p+1 p a n n b p p + b p+1 p b m m = a p + a p a n n p b p + b p b m m p

8 180 Limites finies en un point 2. Si p > q, on a pour tout I : P () et lim Q () = 0 ap = 0. b p 3. Si p < q, on a pour tout I : f () = a p p + a p+1 p a n n b q q + b q+1 q b m m = p q a p + a p a n n p b p + b p b m m p f () = a p p + a p+1 p a n n b q q + b q+1 q b m m soit q p f () = g () avec lim g () = a p = 1 q p a p + a p a n n p b p + b p b m m p b p 0. Si lim f () = l, on a alors a p b p = lim q p f () = 0 l = 0, ce qui est impossible. Donc f n a pas de limite finie en 0. Eercice 8.12 Soient m, n deu entiers naturels. Étudier la limite en 0 de la fonction f définie 1 + n 1 sur I = ] 1, 1[ \ {0} par f () = n. m Solution 8.12 Pour tout I, on a : ( 1 + n 1 n) ( 1 + n + 1 n) f () = ( m 1 + n + 1 n) 2 n = ( m 1 + n + 1 n) = 1 2n m 1 + n + 1. n Il en résulte que lim f () = 1 pour n = m, lim f () = 0 pour n > m et f n a pas de limite finie en 0 pour n < m. Le théorème précédent et le théorème 8.5 nous donnent le résultat suivant. Théorème 8.10 Soient f, g deu fonctions de I dans R telles que lim f () = l et lim g () = l. 1. Si l > l, il eiste alors un réel η > 0 tel que f () > g () pour tout ]a η, a + η[ I. 2. S il eiste un réel η > 0 tel que f () g () pour tout ]a η, a + η[ I on a alors l l. 3. Si M est un majorant [resp. m un minorant] de f sur I (ou sur un voisinage de a), alors l M [resp. m l]. Démonstration. Il suffit d appliquer le théorème 8.5 au fonctions f g, f M et f m.

9 Limite en un point d une composée de fonctions Limite en un point d une composée de fonctions Théorème 8.11 Soient f une fonction de I dans R telle que lim f () = l et g une fonction définie sur une partie J de R qui contient f (I). Dans ces condition, l est adhérent à J et si, de plus, lim g () = l, alors lim g f () = l. y l Démonstration. Si (u n ) n N est une suite de points de I qui converge vers a, alors (f (u n )) n N est une suite de points de J (puisque f (I) J) qui converge vers l, ce qui prouve que l est adhérent à J. Pour ε > 0 donné, il eiste un réel δ > 0 tel que y J et y l < δ entraîne g (y) l < ε et en désignant par η > 0 un réel tel que I et a < η entraîne f () l < δ, on a : ( I et a < η) (f () f (I) J et f () l < δ) Ce qui donne le résultat annoncé. 1 Avec lim y l y = 1 l pour l 0 et lim y l g (f ()) l < ε. 1 y = l pour l > 0, on retrouve que lim f () = 1 l si lim f () = l 0 (on a f () 0 sur un ensemble J = ]a η, a + η[ I et 1 est la composée f la restriction de f à J avec la fonction y 1 ) et que lim f () = l si lim f () = l > 0 y (on a f () > 0 sur un ensemble J = ]a η, a + η[ I et f est la composée la restriction de f à J avec la fonction y y). Remarque 8.1 Une définition possible de la notion de limite en a est la suivante : ( I, 0 < α < η) f () l < ε, c est-à-dire qu on s intéresse à la limite en a par valeurs différentes (on prend I \ {a}). On dit qu on travaille sur des voisinages épointés de a et on note lim f () = l. Avec cette définition, la fonction g définie sur R à l eercice 8.4 par g (0) = 1 et g () = 0 pour tout R a une limite nulle( en) 0, mais si on la compose avec la fonction f définie sur R par 1 f (0) = 0 et f () = sin pour tout R, on a lim f () = 0 puisque 0 f () pour tout réel et la fonction g f définie sur R par : { 1 si = 0 ou = 1 avec k Z g f () = kπ 0 sinon ( ) ( ) 1 1 n a pas de limite en 0 puisque lim f = 1 et lim n + nπ f = 0. n + n En conclusion, le théorème sur la composition des limites tel qu on l a énoncé n est plus valable avec cette définition. On dispose quand même, avec cette définition, d un théorème sur la composition des limites en affinant les hypothèses sur f et g. Mais il est préférable d opter pour la définition choisie dans ce cours en étant conscient qu une fonction telle que la fonction g n a alors pas de limite en 0, ce qui est contraire à l intuition. a

10 182 Limites finies en un point 8.6 Limites en un point des fonctions monotones Le résultat qui suit est analogue a celui obtenu pour les suites monotones bornées. Théorème 8.12 Si f : [a, b[ R [resp. f : ]a, b] R] est une fonction croissante [resp. décroissante] et majorée [resp. minorée], elle admet alors une limite finie en b [resp. en a]. Cette limite est la borne supérieure [resp. inférieure] de f sur [a, b[ [resp. sur ]a, b]] soit : lim f () = sup f () b [a,b[ [ resp. lim f () = inf ]a,b] f () Démonstration. On suppose que f : [a, b[ R est croissante majorée (l autre cas se traite de manière analogue). Comme f est majorée sur I = [a, b[, elle admet une borne supérieure l = sup f () sur [a,b[ cet intervalle (f (I) est non vide majorée, donc admet une borne supérieure). Pour ε > 0, on peut trouver, par définition de la borne supérieure, un réel 0 I tel que l ε < f ( 0 ) l et comme f est croissante, on en déduit que : soit en posant η = b 0 > 0 : [ 0, b[, l ε < f ( 0 ) f () l < l + ε, ] 0, b[ = ]b η, b + η[ I, f () l < ε. ]. Remarque 8.2 Si f est croissante [resp. décroissante] et non majorée [resp. non minorée], elle n a pas de limite finie en b [resp. en a] puisqu une fonction admettant une limite finie en un point est bornée au voisinage de ce point. Nous verrons plus loin que pour f croissante et non majorée sur [a, b[, on a lim b f () = +. De manière plus générale, on peut montrer qu une fonction monotone sur un intervalle I admet une limite à gauche et à droite en tout point de I. 8.7 Le critère de Cauchy Comme pour les suites numériques, on dispose du critère de Cauchy qui permet de montrer qu une fonction admet une limite finie en un point sans connaître nécessairement cette limite. Théorème 8.13 La fonction f admet une limite finie quand tend vers a dans I si, et seulement si pour tout réel ε > 0 il eiste un réel η > 0 tel que : (, y) (]a η, a + η[ I) 2, f () f (y) < ε. (8.2) Démonstration. Supposons que lim f () = l. Pour tout réel ε > 0 il eiste alors un réel η > 0 tel que : J = ]a η, a + η[ I, f () l < ε 2 et en conséquence : (, y) J 2, f () f (y) f () l + f (y) l < ε

11 Le critère de Cauchy 183 Réciproquement, supposons (8.2) vérifié pour tout ε > 0 donné. Si (u n ) n N est une suite de points de I qui converge vers a, pour ε > 0 et η > 0 tel que (8.2) soit satisfait, il eiste un entier n 0 tel que u n ]a η, a + η[ I pour tout n n 0, ce qui implique que f (u n ) f (u m ) < ε pour tout couple (n, m) d entiers tels que n n 0 et m n 0. La suite (f (u n )) n N est donc de Cauchy et en conséquence convergente. En désignant par (u n ) n N et (v n ) n N deu suites de points de I qui convergent vers a et en notant l = lim f (u n), l = lim f (v n), pour ε > 0 et n + n + η > 0 tel que (8.2) soit satisfait, il eiste un entier n 0 tel que u n v n soient dans ]a η, a + η[ I pour tout n n 0, et en conséquence : l l = lim n + n n 0 f (u n ) f (v n ) ε. Le réel ε > 0 étant quelconque, on nécessairement l = l. C est-à-dire que pour toute suite (u n ) n N de points de I qui converge vers a, la suite (f (u n )) n N converge vers un réel l, ce qui équivaut à dire que lim f () = l.

12 184 Limites finies en un point

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs

Exo7. Limites de fonctions. 1 Théorie. 2 Calculs Eo7 Limites de fonctions Théorie Eercice Montrer que toute fonction périodique et non constante n admet pas de ite en + Montrer que toute fonction croissante et majorée admet une ite finie en + Indication

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme Chapitre 3 Quelques fonctions usuelles 1 Fonctions logarithme et eponentielle 1.1 La fonction logarithme Définition 1.1 La fonction 7! 1/ est continue sur ]0, +1[. Elle admet donc des primitives sur cet

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Dérivation : cours. Dérivation dans R TS Dérivation dans R Dans tout le capitre, f désigne une fonction définie sur un intervalle I de R (non vide et non réduit à un élément) et à valeurs dans R. Petits rappels de première Téorème-définition

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours.

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours. Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Leçon 01 Exercices d'entraînement Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Développements limités. Notion de développement limité

Développements limités. Notion de développement limité MT12 - ch2 Page 1/8 Développements limités Dans tout ce chapitre, I désigne un intervalle de R non vide et non réduit à un point. I Notion de développement limité Dans tout ce paragraphe, a désigne un

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

FONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0.

FONCTION EXPONENTIELLE ( ) 2 = 0. FONCTION EXPONENTIELLE I. Définition Théorème : Il eiste une unique fonction f dérivable sur R telle que f ' = f et f (0) =. Démonstration de l'unicité (eigible BAC) : L'eistence est admise - Démontrons

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Raisonnement par récurrence Suites numériques Chapitre 1 Raisonnement par récurrence Suites numériques Terminale S Ce que dit le programme : CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES COMMENTAIRES Raisonnement par récurrence. Limite finie ou infinie d une suite.

Plus en détail

Logique. Plan du chapitre

Logique. Plan du chapitre Logique Ce chapitre est assez abstrait en première lecture, mais est (avec le chapitre suivant «Ensembles») probablement le plus important de l année car il est à la base de tous les raisonnements usuels

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. 1 Définitions, notations Calcul matriciel Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes. On utilise aussi la notation m n pour le

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation )

DÉRIVÉES. I Nombre dérivé - Tangente. Exercice 01 (voir réponses et correction) ( voir animation ) DÉRIVÉES I Nombre dérivé - Tangente Eercice 0 ( voir animation ) On considère la fonction f définie par f() = - 2 + 6 pour [-4 ; 4]. ) Tracer la représentation graphique (C) de f dans un repère d'unité

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures)

CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE. Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE. (durée : cinq heures) CONCOURS D ENTREE A L ECOLE DE 2007 CONCOURS EXTERNE Cinquième épreuve d admissibilité STATISTIQUE (durée : cinq heures) Une composition portant sur la statistique. SUJET Cette épreuve est composée d un

Plus en détail

I. Ensemble de définition d'une fonction

I. Ensemble de définition d'une fonction Chapitre 2 Généralités sur les fonctions Fonctions de références et fonctions associées Ce que dit le programme : Étude de fonctions Fonctions de référence x x et x x Connaître les variations de ces deux

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013

Séminaire TEST. 1 Présentation du sujet. October 18th, 2013 Séminaire ES Andrés SÁNCHEZ PÉREZ October 8th, 03 Présentation du sujet Le problème de régression non-paramétrique se pose de la façon suivante : Supposons que l on dispose de n couples indépendantes de

Plus en détail

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema.

Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. Chapitre 5 Dérivées d ordres supérieurs. Application à l étude d extrema. On s intéresse dans ce chapitre aux dérivées d ordre ou plus d une fonction de plusieurs variables. Comme pour une fonction d une

Plus en détail

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Théorie de la mesure. S. Nicolay

Théorie de la mesure. S. Nicolay Théorie de la mesure S. Nicolay Année académique 2011 2012 ii Table des matières Introduction v 1 Mesures 1 1.1 Sigma-algèbres................................. 1 1.2 Mesures.....................................

Plus en détail

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures)

Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Bac Blanc Terminale ES - Février 2011 Épreuve de Mathématiques (durée 3 heures) Eercice 1 (5 points) pour les candidats n ayant pas choisi la spécialité MATH Le tableau suivant donne l évolution du chiffre

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres Énoncé Soit E un ensemble non vide. On dit qu un sous-ensemble F de P(E) est un filtre sur E si (P 0 ) F. (P 1 ) (X, Y ) F 2, X Y F. (P 2 ) X F, Y P(E) : X Y Y F. (P 3 ) / F. Première Partie 1. Que dire

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copyleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

O, i, ) ln x. (ln x)2

O, i, ) ln x. (ln x)2 EXERCICE 5 points Commun à tous les candidats Le plan complee est muni d un repère orthonormal O, i, j Étude d une fonction f On considère la fonction f définie sur l intervalle ]0; + [ par : f = ln On

Plus en détail

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale. MODÉLISATION ET SIMULATION EQUATIONS AUX DIFFÉRENCES (I/II) 1. Rappels théoriques : résolution d équations aux différences 1.1. Équations aux différences. Définition. Soit x k = x(k) X l état scalaire

Plus en détail

Annexe 1 Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Annexe 1 Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Annexe 1 Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Physique, chimie et sciences de l ingénieur (PCSI) Discipline : Mathématiques Première année Classe préparatoire

Plus en détail

Rappels sur les suites - Algorithme

Rappels sur les suites - Algorithme DERNIÈRE IMPRESSION LE 14 septembre 2015 à 12:36 Rappels sur les suites - Algorithme Table des matières 1 Suite : généralités 2 1.1 Déition................................. 2 1.2 Exemples de suites............................

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Fonctions homographiques

Fonctions homographiques Seconde-Fonctions homographiques-cours Mai 0 Fonctions homographiques Introduction Voir le TP Géogébra. La fonction inverse. Définition Considérons la fonction f définie par f() =. Alors :. f est définie

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part

Exercices Alternatifs. Une fonction continue mais dérivable nulle part Eercices Alternatifs Une fonction continue mais dérivable nulle part c 22 Frédéric Le Rou (copleft LDL : Licence pour Documents Libres). Sources et figures: applications-continues-non-derivables/. Version

Plus en détail

Dérivation : Résumé de cours et méthodes

Dérivation : Résumé de cours et méthodes Dérivation : Résumé de cours et métodes Nombre dérivé - Fonction dérivée : DÉFINITION (a + ) (a) Etant donné est une onction déinie sur un intervalle I contenant le réel a, est dérivable en a si tend vers

Plus en détail

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites. Les pages qui suivent comportent, à titre d exemples, les questions d algèbre depuis juillet 003 jusqu à juillet 015, avec leurs solutions. Pour l épreuve d algèbre, les calculatrices sont interdites.

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

Fonction inverse Fonctions homographiques

Fonction inverse Fonctions homographiques Fonction inverse Fonctions homographiques Année scolaire 203/204 Table des matières Fonction inverse 2. Définition Parité............................................ 2.2 Variations Courbe représentative...................................

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

MATHÉMATIQUES EN PREMIER CYCLE PRÉSENTATION DU PROGRAMME

MATHÉMATIQUES EN PREMIER CYCLE PRÉSENTATION DU PROGRAMME Notre cadre de réflexion MATHÉMATIQUES EN PREMIER CYCLE PRÉSENTATION DU PROGRAMME La proposition de programme qui suit est bien sûr issue d une demande du Premier Cycle : demande de rénovation des contenus

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

F1C1/ Analyse. El Hadji Malick DIA

F1C1/ Analyse. El Hadji Malick DIA F1C1/ Analyse Présenté par : El Hadji Malick DIA dia.elmalick1@gmail.com Description sommaire du cours Porte sur l analyse réelle propose des outils de travail sur des éléments de topologie élémentaire

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2. Eo7 Calculs de déterminants Fiche corrigée par Arnaud Bodin Eercice Calculer les déterminants des matrices suivantes : Correction Vidéo ( ) 0 6 7 3 4 5 8 4 5 6 0 3 4 5 5 6 7 0 3 5 4 3 0 3 0 0 3 0 0 0 3

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014

Correction du baccalauréat ES/L Métropole 20 juin 2014 Correction du baccalauréat ES/L Métropole 0 juin 014 Exercice 1 1. c.. c. 3. c. 4. d. 5. a. P A (B)=1 P A (B)=1 0,3=0,7 D après la formule des probabilités totales : P(B)=P(A B)+P(A B)=0,6 0,3+(1 0,6)

Plus en détail

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre :

t 100. = 8 ; le pourcentage de réduction est : 8 % 1 t Le pourcentage d'évolution (appelé aussi taux d'évolution) est le nombre : Terminale STSS 2 012 2 013 Pourcentages Synthèse 1) Définition : Calculer t % d'un nombre, c'est multiplier ce nombre par t 100. 2) Exemples de calcul : a) Calcul d un pourcentage : Un article coûtant

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail